top of page

LES HAÏK'S

Dans les années soixante-dix, la majorité des femmes d’Essaouira s’habillaient avec Ie « haïk », sorte de grande piéce de coton ou de laine dont elles se drapaient. Michel réalisa qu'ici, la mode n’avait pratiquement pas changé depuis l’antiquité, mais au-delà de cet indice vestimentaire, c’était bien toute une façon de percevoir le monde et la vie dans une dimension quasi- éternelle que Michel découvrait.
Michel se passionna pour le mystére qu’incarnaient ces femmes drapées, qui faisaient de chaque jour une fête de carnaval et pendant plus de trente ans il ne cessa de les peindre en ayant le sentiment d’avoir dépassé le grand schisme de l’art du vingtiême siécle qui avait déchiré les «abstraits» et les «figuratifs» et dont il avait été le témoin durant son enfance en voyant son pére qui était peintre ètre l’acteur tourmenté de ce dilemne.

bottom of page